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Dans la liste des trucs à gérer avant de partir loin, il y a le visa. A Singapour c'est simple: en tant que français, on rentre sans souci en tant que touriste pour un mois. Pour étudier, il faut demander un "student pass". Comme ils sont super efficaces, pas besoin de se trimballer au consulat etc etc, ca se fait online*, avec un numéro fourni par l'antenne locale de l'école. Jusque là, c'est censé être facile. Sauf quand on s'appelle Corinne, et que de notoriété publique je suis du genre à tout faire à la dernière minute. Bref, visa demandé lundi soir, délai supposé 7 à 10 "working days", et je vole dimanche. L'école me conseille "au pire" d'entrer avec un visa de touriste (oui mais moi je veux pas mentir au moooonsieur). D'ailleurs si ils sont si efficaces que ça, ils vont recouper le truc avec mon numéro de passeport. Bon, j'ai 12 heures d'avion samedi pour décider ce que je leur dis en arrivant.
On pourrait presque se dire que je cherche un prétexte pour rester ici ...
Le médecin ce matin ne m'a pas non plus rassurée. Comme j'ai mentionné tous les pays que je prévois de visiter, je suis repartie avec 5 ordonnances (!) et une caisse de cachets à prendre au cas où je ramasserais toutes les cochonneries possibles. Le pharmacien a décidé de me jouer des tours avec des génériques, maintenant je joue à "c'est quoi cette boîte bleue marquée acide clavulanique" ? Bon, si je fais une crise de palu dans la jungle, espérons que je ne confondrais pas le lariam avec les antibio.
Vous aurez compris que je suis moyennement prête. Ah si, j'ai acheté une valise. 100L. Insoulevable pleine, "évidemment". J'en connais qui sont partis pour un an avec 3 sacoches et qui rigolent.
* online = en direct sur internet. Note de l'auteure pour ceux des lecteurs qui ne passeraient pas la moitié de la journée sur internet, eux. Je compte bien sur les lecteurs de Saint-Jean-de-Braye et Rilhac-Rancon.